Solo chorégraphique de 25 minutes, par Salomé CURCO-LLOVERA Cultiver l'art de la joie
Une femme, un champs de coquelicots. Le vent transporte ses souvenirs pour venir jusqu'à nous.
Le personnage est incarné, ici, par la danseuse Andréa Martinez qui à travers son corps nous conte avec pudeur et puissance son rapport à la joie, à la vie.
Des joies simples mais ô combien marquantes de jeux qui ont bercé notre enfance comme le jeu de l'oie pensé et transporté ici dans un parcours. En passant par le souvenir de ses joies fulgurantes lorsque nous grandissons et vivons. Le souvenir de sa Méditerranée natale avec ses musiques qui l'accompagne tel le flamenco ou le fado, lui offrent de virevolter, d'exalter, ne pouvant contenir ni l'ardeur ni l'euphorie qui la gagne dont la joie apparente plonge ses racines dans une souffrance générationnelle. La nécessité de cultiver la joie face à une vie jalonnée de peines et de douleur. Un sourire, un silence, des gestes quotidiens devenant extraordinaires, une fête, un rire.
C'est un solo de la catharsis et de la réparation. Une recherche quotidienne de la joie. C'est sa rebellion.
"Il y avait tant de pauvreté dans ce pays que la pauvreté demandait fête."
Matthieu Cianfari
Coproduction : Projet Békali - Kabardock, Séchoir, Léspas, Théâtre sous les arbres // La Compagnie Morphose bénéficie du soutien de l’Union Européenne (FEADER – LEADER), La Région Réunion, Le TCO et La ville de Saint-Paul dans le cadre de son projet global de territoire HORS CADRE. // avec le soutien de la compagnie Danses en l’R et du Hangar – Centre Chorégraphique Eric Languet
Crédits : Chorégraphie et mise en scène: Salomé Curco Llovera Interprète: Andréa Martinez Regard extérieur: Soraya Thomas Scénographe: Frédéric Dussoulier Référent technique : Frédéric Dubreuil Création musicale : Thierry TH Desseaux Photographe : Marie-Julie Gascon Costumes: Friperie Paradise Musiques additionnelles: Estrella Morente: "en el alto del cerro de palomares" Amalia Rodrigues: "Mouraria" Olafur Arnalds: "Partisans"